Sa voix sereine ,glisse,
depuis toujours,
il me semble,
comme l’écho familier entre mes murs…
Sa voix qui me rassure et m’apaise.
Coule comme la chaleur bienfaisante du soleil qui passe par la fenêtre,
contrastant avec la fraicheur de l’automne qui règne a l’extérieur…
,
,
À l’automne il a emprunter ,
L’accalmie des fenêtre qui se ferme sur des cours désertées ,
À l’automne…
Il a emprunter la force des couleurs vibrantes dans le souffle du vent….
À l’automne ..
Il a emprunter …
La joie ..la chaleur..la douceur…
Le réconfort .
.
.
Il est assurément le fils de l’automne…
Venu avec Septembre..
Il en porte touts les contrastes…
La fraicheur…la chaleur des couleurs…
Le calme…la vivacité…
La force tranquille…
,
,
Avec lui …
comme avec l’automne ,viennes…
l’apaisement..
La complicité…
Les ballades..
la joie des conversations…
…
Avec lui…
viens…
La chaleur de moments précieux échangés
de doux et précieux partage …
qui se poursuivrons…
De Septembre …à Septembre d’après…à Septembre d’après….
,
,
Et puis…bien sur il y a Septembre qui l’a vu naitre…
et tout juste après viens…
Octobre…
Sorcière
Nouveau
…
Lune de Septembre (Moon light)
(cliquer sur le lecteur pour la musique accompagnant le texte)
Alors qu’après un long engourdissement mon âme s’éveille à ce nouveau monde qui m’entoure.
.
.
J’ouvre les yeux….
.
.
Devant moi …d’ architecturales tours rivalisent d’orgueil avec la majesté des innombrables arbres qui ont survécu à l’avancement du béton et de l’asphalte au sein de ce que l’on appel ..la ville.
Je suis là…simplement contemplative de cet inexploré tableau .
Et j’anticipe avec ma joie tranquille, la venue des saisons qui porterons tour à tour de nouveaux atours.Me livrant des paysage a découvrir…
.
.
.
J’observerai l’automne s’installer sur le paysage insolite de ma ville…
Mon regard la surplombant toujours…
Mais sous un angle si différent.
.
.
Ma vie , comme celle de tous , a perdu ses repères.
Une années chargée d’inquiétudes…
D’incompréhensions…de peur .
Et de trop de lucidité.
.
.
Mais même si l’obscurantiste règne partout.
Moi…dans ma vie…entre une lumière .
Une lumière éclairant avec force tout ce qui m’entoure.
Une lumière poussée par une force aussi puissante que les grands vents .
,
,
Cette lumière omniprésente jamais ne vacille.
Elle éclair tout ce que je suis et tout ce qui m’entoure.
Elle brille sur mes soleils , comme sur mes noirceurs.
.
.
Et dans cette réalité que l’on connait…(la mienne essentiellement …)
Cette lumière qui possède sans doute une part d’éternité…(Ca se sent..)
Est née sous une lune de septembre.
Sous le visage aimé d’un homme .
Cet homme ,qui ,dans toute sa générosité m’offre tout ce qu’il est…m’offre sa présence…son écoute…son appui…s a lumière…mais surtout…
Il m’offre son immense tendresse.
.
.
Tendresse qui m’est cruciale…vitale…essentiel.
.
.
Lune de Septembre …
Sous tes grands vents..ton soleil…tes couleurs..
Sous tes nuits apaisantes de fraicheurs.
Dans toute ta beauté..
Dans toute ta magie…tu m’aura apporté la lumière .
SA si précieuse lumière qu’il fait jaillir sur moi m’apportant tant de bonheur.
Sorcière
.
.
Mutante
“Nous ne voyons pas les choses comme elles sont, nous les voyons comme nous sommes. “
Anaïs Nin
J’ai toujours eu les racines profondes.
Attachée à un cadre qu’on pourrait presque dire prédestiné,
je faisait parti d’une toile.
Viscéralement partie intégrante d’ un paysage,
qui transporte le sang de ma lignée.
,
J’ai toujours eu les racines profondes.
Mes pas foulant un sol,
Que mes pied auront piétinés,
jusqu’a y tracer au fil des ans ,
Un sentier.
Mon sentier de vie.
,
Mes années ont coulées,
dans ces sentiers bordés de paysage familier…
comme le sang,
se déversant dans mes veines.
Comme la rivière coulant librement en son lit.
.
Le coin des rues,
a vu toutes mes époques.
Les pavés asphaltés,
ont reçu la sueur de mes étés,
et la sueurs de mes amours.
,
Les paysages des saisons se succédant.
L’air d’ici m’aura vu grandir.
L’air d’ici aura été témoin ,
des scènes de ma vie.
.
Mes racines …
Sont les murs d’une ville,
et ses frontières sécurisantes.
.
Mes racines …
sont un ciel sous lequel m’endormir et m’éveillée.
Mes racines …
sont autant de maisons ,
qui m’ont abrités.
,
Mes racines…
Comme autant de bras qui ont enlacés,
aimés,
donner.
,
Oui…
J’ai toujours eu les racines profondes.
Mais avec le temps,
je me dois de constaté ,
que mes racines sont plus aériennes.
,
Je suis une mutante ,
assurément.
et mes racines sont devenus aériennes,
comme autant de rêves…
qui ont envie de fuites vers le monde et d’autres villes,
et d’autres vies.
,
J’ai des envies d’envole,
à suivre l’ oiseau,
et voir du pays,
et foulé des pavés inconnus.
,
J’ai…au fil du temps,
des racines plus aériennes,
qui aspire à voir plus loin,
à ressentir d’autres paysages.
.
Pourtant…
mes racines,
quoique devenu aériennes,
plus que jamais ,
partent de l’intérieur de moi,
et c’est sur mon cœur qu’elles ont trouvées une terre fertile.
,
Et curieusement…
plus je me connait,
Plus je m’accroche à mes racines,
et plus elles m’envolent,
et plus je me reconnait moi ,
et pas juste un paysage.
.
Dites-moi….
Serait-ce l’apprentissage de l’éternité ?
(…)
.
Mutante.
J’ai les racines aériennes .
Comme autant de rêves coulant dans mes veines.
Sorcière
Reprise
Fleur de coton.
(Musique s.v.p.)
Une famille ,
Comme toutes les autres .
Sans rien ni plus .
Excepté…
Son histoire .
(Comme toutes les autres me dirai vous…)
.
.
Une histoire qui se raconte .
Dans cette rencontre aléatoire ,
de gens qui au départ ,
ne se sont pas choisi ,
mais qui assurément ,
se sont reconnu .
.
.
Une famille ….
au quotidien sans prétention ,
Qui s’est bâtie autour d’une machine à coudre ,
Qui sentait un peu l’huile et le coton .
.
.
Tout ce monde à table….
Sur fond musiques…de rires…de crises et de pleurs bien entendu…
Une table au cœur d’un Québec qui vibrait si fort en ces temps .
(J’ai tellement aucune envie que personne ne quitte cette table….)
.
.
Alors…plus fort que ma volonté…
cette vie…cette union …
je la reconstruit…
de jours en jours….
de souvenirs en souvenirs .
D’un point droit …
parfois en zig zag…
D’un point surjet …
Ou d’un point de croix…
(comme on se signe de la croix…)
pour la foi .
Pour que l’histoire ne s’achève pas…
pour que les souvenirs ne meurent….
.
.
…pour que l’odeur de coton reste au fond de mon être à tout jamais.
Pour un sourire..un soupir…
Pour une larme …
Surtout pour une main particulière posée sur la joue .
………..Pour une fragile fleur de coton .
Sorcière
Fuite
(musique s.v.p. la pièce est si belle.)
.
.
Tu avance sur un chemin de verre ,
laissant tomber tes souvenirs ,
comme si c’était des morceaux de vêtements,
s’étiolant dans le vent.
..
.
.
Dans ta tête ,
Y une fuite ,
qui laisse s’enfuir de morceaux de vie,
en emportant avec eux ta force vital.
,
.
.
J’ai beau souhaiter que le vent s’apaise ,
Qu’il me laisse au moins le temps d’en rattraper quelque uns …
comme on rattrape un ruban ,
juste…
pour ne pas les perdre a tout jamais.
Mais il s’acharne impitoyable ,
a les souffler encore et encore .
.
.
.
Mais le vent a beau souffler…
Il ne souffle pas ma peine …
Ni ma peur….
Ni cette tristesse qui m’envahit comme un nuage d’angoisse ,
et en moi… l’affolement de te voir partir en suivant tes souvenirs ,
me fait tomber sur les genoux….
dans une prière noyer de chagrin …
et de regrets.
.
.
.
J’ai peur de cette prison dans ta tête…
je ne suis pas prête…
Et j’ai peur …peur….et peur…
Peur que tu m’oublie…
Peur …..
que tu me rejette…
.
.
.
Et quand je te regarde…
Belle dans tes rires d’enfant….
des rires que je n’avait plus entendu depuis longtemps…
je me dit…
Dieu que je t’aime….
Je t’aime si fort.
Et j’implore Dieu…
J’implore la vie..
J’implore le temps …
Pour qu’il n’avance pas trop vite…
Qu’il s’arrête un peu…
Qu’il prenne une pause…
Pour que près de toi…
Je me pose.
.
.
.
et qu’on s’apaise……j’en ai besoin….
.
.
.
Sorcière
Striptease
La lune est haute dans le ciel .
et l’air glacial pince le visage .
Je marche dans les dernier souffle de l’année qui agonise ,
et je vais tour à tour pleurer et rire ,
chaque minute de cette année qui se meurt ,
comme on se dois de le faire pour la vie qui s’enfui .
.
,
.
Une fois entrer dans la chaleur de mon repaire .
laissant l’air glacial dehors .
Je vais revivre dans le rouge rubis de mon verre ,
comme un pèlerinage ,
chacun des instants qui se meurt .
Comme un rituel nécessaire pour permettre de poursuivre.
.
.
.
Je vais porter fièrement le deuil de ces jours enfuis ,
Jours disparus à jamais , (aurais-je su les vivres pleinement ? )
Sans oublier qu’ ils auront laisser leurs empruntes au fond de moi pour toujours .
Ils seront désormais le sang de mes veines .
Une cicatrice sur ma peau.
,
,
,
Je le sais..je ne saurai plus être dorénavant …
sans les joies et les peines …
sans les jours évanouit de cette année mourante.
,
,
,
et quand sonnera minuit…
elle glisseras douce et paisible vers les souvenirs ,
comme glisse une robe aussi noir qu’ un jour de deuil .
,
,
,
et je me retrouverai nue et frissonnante .
mais sur ma peau subsisterons les parfums du passés .
,
,
,
et je serai prête…
J’enfilerai la fraicheur des dentelles blanches et vierges ,
de l’année naissante ,
comme si il s’agissait d’une robe de mariée .
.
.
.
et j’avancerai ainsi vêtue …
vers ce renouveau .
plus forte des présents offerts ,
par l’année qui expire son dernier souffle ,
dans le givre d’une nuit glaciale.
`
.
Bonne et heureuse année !
À l’ombre d’un clocher . (musique s.v.p.)
.
.
.
La fatigue dessine sur mon visage ,
des ombres inconnues ,
qui semble alourdir le poids de mes années ,
transformant mon visage au point que j’ai peine à me reconnaitre dans la glace .
Ces jours qui endorment de plus en plus ,
ma vraie nature.
.
.
Captive d’un quotidien insolite ,
les jours passes sans m’appartenir .
.
.
.
Et dans le grand sablier s’échappe mes jours ,
sans que je ne les vois passer .
Presque sans les vivres .
Je n’en suis que le témoin figée .
et je regarde de temps en temps ,
la vie qui s’enfuie doucement sans que je puisses la retenir ,
même juste un peu .
,
,
Je suis à ce moment de l’existence ,
à me dire pourtant ,
que chaque instant est si précieux et ne reviendra pas .
Période d’hyper conscience ,
Ou se bouscule le début et la fin ,
avec tout le questionnement qui accompagne ce pèlerinage .
.
.
J’aurais besoin de vacance .
Besoin de faire disparaitre les murs de brique de mon quartier ,
qui s’élèvent devant moi où que je pose les yeux ,
donnant parfois l’impression d’ y être séquestrée .
.
.
.
Et il est venu ce moment de libération .
Moment ou il a repeint mon univers ,
d’une gamme de teinte et de nuances , d’insouciance et de liberté .
.
.
Avalant des kilomètres ,
Là où notre seule prison est le vent .
.
.
.
Et de clochers en clochers ,
Ouvrir grand les yeux pour mieux respirer .
Garder en bouche ,
ce gout de liberté .
Chevauchant la route ,
pour retrouver le rouleau des vagues ,
et les différent parfums de l’eau .
.
.
.
Dreamers…..
quand s’évader deviens urgence .
Une main abandonnée sur sa cuisse ,
L’autre à laisser mes doigts courir dans la force du vent .
Les yeux rempli de soleil.
Le cœur rempli d’amour .
Un grand respire ,
Pour protéger cet immense sentiment de liberté .
Qui efface doucement les ombres sur mon visage ,
de kilomètre en kilomètre ,
de clocher en clocher ,
À refaire le monde .
.
.
.
Et enfin…
au plus profond de moi…
surgit ma renaissance .
et d’un même élan du coeur…
ma reconnaissance .
Et je prie , à l’ombre d’un clocher .
Une toute simple mais si sincère prière….
“Puisses ce sentiment ne jamais s’éteindre……”
Sorcière
Des saisons … entre les murs de sa chambre …
(musique s.v.p).
Coucher sur le dos dans la pénombre ,
Il compte les minutes guettant le sommeil…
Qui , il le sait déjà , sera trop long à venir.
.
.
.
Ainsi prostré ,
son visage semble porter moins d’années .
Ses yeux qui fixe le plafond ont toujours cet éclat venu de l’enfance .
.
.
.
La lune entre par la fenêtre ,
le laissant moins seul dans son lit .
Elle est parfois son amie ,
parfois il se plait à en faire son ennemi jurer.
Tout dépendant de ses états d’âme .
Mais elle est toujours ..sa compagne.
.
.
.
Ce soir il compte ses trop nombreuses nuit blanches ou il ne sait même plus rêver .
Ni éveillé ,ni même endormi .
tout rêves l’avait quitter , emportant chaque fois quelques parcelles de vie.
,
,
,
Il ne savait plus dormir .
Mais n’avait plus envie de se lever .
Il restait donc figé dans son lit les yeux ouvert ne regardant rien.
Laissant juste la vie s’échappée dans les heures puis dans les jours qui se succédaient .
Il regardait passer les saisons entre les murs de sa chambre.
,
,
,
Y avait un moment déjà que plus personne ne se souciait de lui .
Et lui ne se souciait plus de personne.
,
,
,
Il voguait ainsi du jour à la nuit et de la nuit jusqu’au jour .
Jusqu’a ne plus pouvoir faire le décompte .
Les saison se succédant encore sur le plafond de sa chambre .
.
.
.
Parfois le jour,
Il arrivait à se convaincre que la solitude n’existait pas.
Que ce n’était qu’une invention pour ceux qui ne supportait pas le silence.
Mais lui…il se réfugiait dans le bruit de sa radio ,suivant tour à tour les animateurs des programmes ,
qui faisait figure de connaissances ou même d’ ”amis” dans ce grand vide.
.
.
Il ne sortait que pour remplir le frigo de maigre subsistance qu’il ingérait sans envie .
Il ne restais jamais bien longtemps dans les rangées du supermarchés , la foule devenant vite oppressante.
Il ne prenait plus sa voiture . Pour aller ou ?..
donc…il n’en payait plus les immatriculations depuis longtemps .
.
.
.
Il s’était habituer à tout ca…vivant dans ce monde comme n’en n’étant pas.
Et ca lui allait bien.
C’est comme ca qu’il avait réussi à survivre.
.
.
.
Mais parfois dans la pénombre , alors que sa mémoire lui jouait des tours lui faisant ,malgré lui , remonter quelques années.
Il lui arrivait de ne plus pouvoir retenir ses larmes.
Et entre deux sanglot,
On pouvait l’entendre dire :
“Tu me manque Charlie…”
.
.
Il se rendort sur un oreiller mouiller… ,
mais demain ……………
…..
et le soir venu… en attendant de la retrouver , il recommencera à compter les heures passer dans sa nuit noir sous une lune blanche .
Il en passera encore des nuits à revisiter ses démons et ses ennuis.
.
.
Et il se demandera encore avant de s’endormir , combien de saisons , combien de nuits passeras t’il encore à fixer le plafond ,seul, entre les ombres des murs de sa chambre ?
Sorcière
Clic 3
Musique s.v.p. pour l’ambiance )
“Un été…un seul…et c’était sa fin.
L’été tirait son dernier trait. Autant de lever et de coucher de soleil . Autant de lune jouant avec nos vies. Autant de soleil et des milliards de gouttes de pluie…Presqu’égale au nombres de ses larmes versées…”
…………………………………
Je savais que j’était en plein sur le “X” avant la chute…
et j’ai plonger..
…………………………………..
Elle a finit par m’offrir autre chose que ses mimiques sans âme .
Elle ne rentrait plus systématiquement chez elle pour dormir .
J’ai pu l’admirer au réveil . Elle s’offrait sans tout ces artifices. Elle en était plus magnifique encore .
Étonnamment …Je l’ai vu sourire . Je n’aurais jamais pu imaginer une telle spontanéité chez elle .
J’ai fini par penser que j’était spécial. J’ai baisser un peu la garde . Enfin..je l’ai baisser beaucoup.
.
,
On a mêmes partagés des fou rires et batailles de jeu vidéo et de longue promenade le long du St-Laurent.
J’ai découvert qu’elle aimait son jus d’oranges frais pressé le matin .
Qu’elle ne se nourrissait pas que de sushi mais qu’elle résistait difficilement à une pizza .
Certains après-midis je l’ai vu vêtue seulement d’une vieille chemise et de vieux jeans troués et elle plongeait dans des livres des heures durant……j’était ému de la voir en ressortir toujours un peu mélancolique .
.
.
Elle faisait l’amour insatiablement . Au début c’était évident , elle aimait baiser . Mais un jour quelques chose a changer , dans ses yeux y avait plus que l’envie .
Je crois qu’elle c’est mise à me faire l’amour .
,
,
Puis y a eu cette soirée , et toute cette semaine ou elle m’a laisser sans nouvelles .
Je me suis demander ce que j’avait pu faire …
J’ai fait tous les scénarios , imaginer tout les drames . Et j’ai finalement été convaincu qu’elle voyait quelqu’un d’autre .
Je savais pourtant qu’on ne s’étaient pas fait de promesse .
Mais tout me laissait penser …enfin…vous pigé .
Je pouvait plus imaginer qu’elle vois quelqu’un d’autre .
Je crois que je m’était mis à l’aimer.
,
,
J’ai attendu ..en vain….
Notre contrat photo fini , on ne se voyait plus pour le travail .
J’ai appeler son agence ,mais ils n’avaient aucun droit de me dire quoi que ce soi .
Je suis aller à son appart ,toutes ses choses y étaient encore ,mais le courrier devant sa porte me disait qu’elle n’était passer ici depuis au moins plusieurs jours.
Je suis entrer avec la clé qu’elle m’avait laisser . Par terre des bouteilles de vodka vides empestaient.Y avait toujours ses fringues accrochés dans la penderies , mais d’autres gisaient par terre et plusieurs cintres étaient vides. Elle avait sans doute fait un sac en vitesse. J’en suis venu à la conclusion qu’elle était vraisemblablement parti en coup de vent.
Les jours ont passer . Et une semaine puis une autre ont passer…
Elle quittait pas mes pensées. J’était sombre , triste, plus que l’ombre de moi-même .
Je voulait plus que tout la revoir.
.
.
Puis sans que je n’attende plus vraiment… elle a frappé à ma porte . Elle m’a demander le plus naturellement du monde si j’était seul en jetant un œil derrière moi . Puis elle est entré comme si de rien n’était , jetant ses chaussures et son sac dans l’entré de ma chambre.J’était déconcerté , pétrifié . Autant j’était en colère qu’heureux de la revoir et soulagé .
Mais la colère alimentée par tout ce que j’avait imaginer a évidement pris le dessus .
J’ai explosé..lui faisant états de toutes mes inquiétudes , lui faisant tout les reproches , pour finir par lui dire que sans moi , sans mes clics elle ne serait pas la ou elle est .
J’aurais jamais dû mais je l’ai fait …je l’ai dit .
Oui je sais …J’ai franchement été idiot .
Elle a repris ses chaussures et son sac…elle s’est retourné…m’a redemander les clefs de chez elle …elle a tourné les talons et elle a claqué la porte.
.
.
Ca fait maintenant des semaines qu’elle est partie.
Je crois toujours la voir partout .
Mais elle s’est dissoute comme une nappe d’ huile noir dans l’eau sombre .
Peut –être est –elle devenu l’eau du fleuve ,c’est cette part sombre d’elle qui me faisait si peur qui remonte en moi sans cesse .
Je bois plus que de raison..ca me fait voir le pire.
Mais sans doute et plus que probablement elle avait juste tourner la page . Sincèrement ,j’arrivait pas à y croire. En fait..je voulais pas y croire.
Au final…surement elle ne m’avait jamais fait l’amour.
.
.
Les mois ont passer sans que je ne l’aie jamais revue .
Mon appareil prend la poussière.
Je crois j’ai perdu le feu .Mon talent s’est volatilisé , tout comme elle.
Tout ce qui avait été nous me m’apparaissait comme un mirage.
Et puis j’en pouvais plus de ces corps qui prenait la pose . De toutes ses “attitudes” qui me semblait vide .
J’en pouvait plus de ce monde superficiel .
Ou peut-être la douleur et la peine ne peuvent pas cohabiter avec ce monde d’apparence .
.
.
Mais rassurez-vous …maintenant je n’ai plus peur pour elle .
Bien sur je la vois encore partout .J’ai pas trop le choix elle est sur les couvertures de tout les magazines dans touts les kiosques.
Un autre photographe la caresses maintenant des ses clics .
Elle a toujours ce même regard désabusé .
Je n’aurai été que comme ses appareils qu’on vendaient bon marché…jetable .
.
.
De temps a autre une femme fréquente mon lit.Mais jamais jusqu’au matin.
La plus part du temps je passe des journées entières à me promener au bord du fleuve .
Mais j’ai délaisser les rives du St-Laurent pour retrouver les rives de l’Hudson .
New-York est parfait pour n’être que…..personne .
Il aura suffit d’un été…un seul et c’était ma fin.
Sorcière
Clic 2
(Musique s.v.p. pour l’ambiance )
“Un été…un seul…et c’était sa fin.
L’été tirait son dernier trait. Autant de lever et de coucher de soleil . Autant de lune jouant avec nos vies. Autant de soleil et des milliards de gouttes de pluie…Presqu’égale au nombres de ses larmes versées…”
………………………………………………………….
Clic 2
Je ne sais pas dire les choses .Je suis plutôt rustre.Je ne sais pas verbaliser ce que je ressent .
En fait , je suis assez loin de mes émotions.
J’ai vite réaliser que de les laisser parler coutait cher.
J’ai préférer laisser parler mon appareil photo , de clic en clic ,je m’exprime. Et tout deviens vibrant , que ce soit de beauté , de laideur,tristesse , joie .
Enfin bref ! vous pigé…
Je sais tout mettre dans mes images , d’instinct . Croyez moi … y a pas de technique pour ca .
Alors je laisse mon appareil s’exprimer , du coup je ne me met pas en danger.
Ca me convenait très bien tout ca .
.
.
Avec elle c’était encore plus facile , plus évident .
Elle ne m’offrait que son regard désabusé pourtant ,et d’un clic je dénudait la profondeur de son âme .
Un clic sur la finesse de son cou…et je mettait à nu sa fragilité .
Un clic sur ses longues jambes..je dévoilait sa douceur .
Un autre clic sur ses cuisses…j’exhibait sa féminité .
J’aurais du fermer les yeux .
J’aurais du m’en tenir à ca.
parce que évidement vint le clic fatal…
.
.
.
…
J’ai toujours penser que les lendemains n’existait pas .
Juste un autre jour avec sa courte histoire sans trop de rapport avec le jour d’avant .
Je ne me donnait pas trop la peine de donner .
je prenait et c’était tout . Ca convenait à tout le monde.
.
.
Mais…C’était avant de respirer dans ce cou si fin .
J’aurais pas du répondre à son invitation quand elle m’a ouvert ses jambes sur le divan de mon studio .
Elle n’ouvrait jamais que ses jambes d’ailleurs , jamais son cœur .
Je savais ca . Et c’était parfait que je me disait .
Ce cou et ses jambes que je connaissait par cœur .
Ce cou et ses jambes que j’avait mitrailler de clics , et de trop de caresses .
Mais je me suis fait prendre..moi qui jurait que ca ne m’arriverait jamais .
Maintenant j’avais envie de ses bras .
.
.
Bien sur je ne m’en suis pas rendu compte ,vous croyez bien .
Sinon je serait partie en courant .
J’aurais claquer la porte.
Non . Ca s’est fait sournoisement , sans que je vois venir .
.
.
Je trouvait les jours entre nos séances de plus en plus longs .
Nos corps à corps se sont mis a me manquer .
Puis un jours les autres , toutes ces autres qui me paraissaient maintenant si fade , ont pris de moins en moins de place.
je ne voyait presque plus personnes .
Plus de femmes .
Et ses photos ont commencer à trainer sur le pupitre chez moi , moi qui ne rapportait jamais de travail à la maison .
.
.
Mes contrats ont baisser évidemment .
Elles…les “princesses” , ne me pardonnaient pas trop d’indifférence .
.
.
.
…
J’ai toujours penser que les lendemains n’existait pas .
Juste un autre jour avec sa courte histoire .
Sans trop de rapport avec le jour d’avant .
J’aurais souhaiter que ca reste ainsi…
Mais j’avait beau me répéter que je n’était pas en amour…
Je savais que j’était en plein sur le “X” juste avant la chute .
Sorcière